25/03/2013

Varanasi to Darjeeling

La fin de notre voyage en Inde approche. Dans 9 jours, nous serons en Asie du Sud-Est. et si d'un point de vue géographique nous sommes toujours en Inde, Darjeeling et le Sikkim pourraient faire partie d'un autre pays. Mais avant ça, sur notre blog, nous venons juste de quitter Khajuraho pour Varanasi.

Varanasis Ghats at dusk
A Varanasi, les hindoues viennent mourir et se faire incinérer sur les bords du Gange. Et si vous vous demandez si nous avons vue une crémation, la réponse est oui. Après un tour de bateau au lever du soleil, nous avons mémé assisté à la crémation de trois corps. Le tout avant le petit déjeuné, ce qui était une bonne chose comme Ewa ne se sentait pas très bien.
Ce que nous avons vu de Varanasi nous à agréablement surpris. Nous nous attendions au chaos habituel des grandes villes indiennes mais, sur les ghats, il régnait une atmosphère vraiment particulière. C'est évidement sale et on ne comprend pas grand chose aux rituels sacrés dont nous sommes témoins, mais il y à définitivement quelque chose dans l'air. Nous regrettons presque de devoir partir après un jour et une nuit mais au moins, on quitte la ville sur une bonne impression.
Varanasi est souvent décrite comme étant le meilleur et le pire de l'Inde et nous sommes arrivé avec un peu appréhension. Mais sur le route de Darjeeling, le pire restait à venir...

Notre train devait partie à 21h d'une gare située à 18km de Varanasi. Nous devrions arrivé à New Jalpaiguri (NJP) le matin suivant et 3h30 de Jeep nous séparerai encore de Darjeeling.

Sadduh in Varanasi
En mise en bouche, 1h de tuktuk, de nuit, sur une voie rapide indienne, pour rejoindre notre gare de départ. Et avec l’état des route et l'absence de prévention routière croyez moi, vous ne voulez pas essayer...
A la station, nous ne trouvions pas notre train et nous finissons par apprendre qu'il aurai 10h de retard. Ce qui veut dire que nous devrions passer la nuit sur les quais, avec les rats et les moustiques et que nous devrions arriver à destination au milieu de la nuit sans savoir si nous trouverions une Jeep pour Darjeeling.
"Non ! Il doit y avoir un autre moyen"
Par chance, nous tombons sur deux filles qui attendent un train pour NJP prévu pour 18h, qui n'a que 3h de retard et qui entrera en gare dans quelques minutes.
"OK, tout ce qu'on a à faire, c'est changer nos billets pour monter dans ce train."
Facile à dire. Nous nous sommes fait balader aux quatre coins de la gare, de bureau en bureau et personne ne semblais vouloir faire quelque chose pour nous. Au moins, nous n’étions plus tout seul. Nous avons rencontré Isabelle et Sébastien, un couple de québecois dans la même galère. Au dernier moment, on nous à donné la permission de monter dans le train, à nos risques et sans réservation.
Quand nous somme arrivé sur le quai, le train était en mouvement et nous avons sauté en route. Pas facile avec des sacs à dos. Et nous avons eu l'air bien bête quand le train c'est arrêté dix mètre plus loin...

Pour comprendre la suite, voila quelques explications sur les différentes classe de wagons-lit :
- La Sleeper classe et la classe la moins chère. Les couchette sont arrangées par groupe de six en deux fois trois banquettes superposées. Le jour, la banquette inférieure sert de banc et la banquette du milieu se bascule sur le mur pour servir de dossier
- Les 3AC on la même configuration mais avec l'air climatisé ,des draps et des couvertures et un rideau pour séparer les couchette de l’allée
- Les 2AC suivent. Ici les couchettes sont superposées par paires, offrant plus de place et de confort aux passagers.
La Sleeper classe est notre choix habituel. C'est économique et raisonnablement confortable.

Retour à notre histoire. Nous voila devant le train. Évidement, lors des arrêts précédent, de nombreux voyageurs ont eu la même idée que nous et le train est archi-plein. Nos amis québecois ont décidés de tenter leur chance dans les sleepers surpeuplés. Et se ne sont pas seulement les banquettes qui sont surpeuplées. Les gens sont couché partout, par terre, entre les compartiments et devant les toilettes et croyez nous, vous ne voulez pas vous poser là ! Alors nous avons décide d’être plus malin que les autres et de monter dans un compartiment 2 ou 3AC où on ne peu généralement pas accéder sans réservation. Un rideau de fer sépare les sleepers des classes AC, c'est les riches d'un cote et les pauvres de l'autre. C'est dégueulasse mais ça ne semble pas déranger qui que ce soit. 

Boat ride on Ganga River,, Varanasi
Nous voila en 3AC, à la recherche du contrôleur qui devrait savoir si il reste des places disponibles. Pas de chance, rien de libre, le contrôleur nous renvoi directement en sleeper. Connaissant la situation là-bas, nous ne voulons vraiment pas y retourné. A la recherche d'une solution, Damien rencontre Corey, un canadien qui voyage avec ça sœur. Ils sont prêt à nous donner l'une de leurs banquettes. Ça ne sera pas très confortable de dormir à deux par couchettes mais ce sera mieux que rien.
A 1h du matin, en allant aux toilette, Ewa est tombé sur Corey. Lui et ça sœur n'arrivaient pas trouver le sommeil. Ça n'aurai pas été juste de les punir de leur gentillesse et nous décidons de leur rendre leurs couchette et repartons à la recherche d'une nouvelle solution.
Nous revoilà debout, à coté des toilette. Nous commençons à envisager de passer la nuit là, avec l'odeur et les souries de passage, quand des gardes armés arrivent et nous demandent ce que nous faisons là et si nous avons une réservation. Nous leur expliquons la situation, ils acquiescent et referme la porte mais, un instant plus tard, le contrôleur arrive pour nous accompagner, en personne, vers les sleeper classes.

Quand le rideau de fer c'est abaissé derrière nous,  nous nous serions cru dans un autre univers. Et pas un joli... Nous nous faufilons péniblement au milieu de la foule pour trouver un place et il n'est même plus question d’espérer passer la nuit couché. Finalement des voyageurs locaux on pitié de nous et se sert encore un peu plus pour nous faire une petite place. Nous avons passé le reste de la nuit à compter les souries et à ce dire que nous pourrions aussi être par terre...

A 5h du matin, un nouveau contrôleur a mis fin à notre cauchemar. Après avoir expliquer la situation une nouvelle fois, il nous a donner une couchette que nous pourrions partager jusqu’à destination.

Sunrise over the Ghats in Varanasi
Nous sommes arrivé à New Jalpaiguri à midi et nous n'avons jamais été aussi heureux de descendre d'un train. On à retrouver Isabelle et Sébastien qui ont survécu la nuit à leur manière et nous avons partager une Jeep pour Darjeeling où nous somme arrivé deux heures plus tôt que prévu.

Vous vous demandez sûrement ce qui serait arrivé si nous avion été patient. Et bien le jour suivant, nous avons recroisé un couple qui n'a pas osé monter dans notre train sans réservation. Leur train est partis avec 19h de retard et ils ont quitté Varanasi alors que nous buvions notre première tasse de thé de Darjeeling.

Dans un prochain message, Darjeeling et le Sikkim où nous somme en ce moment. On peu déjà vous dire que cette région de l'Inde est un de nos endroit préféré du pays.


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Unser End-Countdown in Indien hat begonnen. Noch 9 Tage... Und obwohl wir uns geographisch noch in Indien befinden, haben wir seit Darjeeling das Gefuehl in einem anderem Land angekommen zu sein.
Aber halt ich greife grad ein wenig vor. Blogmaessig haben wir ja grad erst Khajuraho verlassen und uns nach Varanasi aufgemacht.
Ja, ich weiss was sich grad jeder fragt: Haben die Beiden jetzt eine oeffentliche Totenverbrennung gesehen, oder was?
Und die Antwort lautet ja. Nach unserer morgendlichen Bootsfahrt auf dem Ganges um 6Uhr frueh, kamen wir auf dem Heimweg an einem der beiden Beerdigungs-Ghats vorbei und haben sogar die Verbrennung von drei Leichen miterlebt. Und das alles noch vor dem Fruehstueck. Was eigentlich auch besser war, da zumindest Ewa doch ein wenig mulmig zumute war.
Ansonsten war Varanasi nicht ganz was wir erwartet haben. Aber im positivem Sinne. Wesentlich ruhiger und weniger chaotisch, als man es uns geschildert hatte. Und die Stimmung auf den Ghats (Treppen, die zum Ganges hinunterfuehren) bei Sonnenuntergang kann man eigentlich nur als friedlich beschreiben. Ich will jetzt mal nicht heilig sagen, aber da war definitv etwas in der Luft. Fast haben wir bereut, nur einen Tag und eine Nacht fuer Varanasi eingeplant zu haben, aber man soll ja bekanntlich gehen, wenn's am schoensten ist. Und wie sich heraustellte, war Varanasi auch nicht die groesste Pruefung, die wir vor Darjeeling zu bestehen hatten, sondern unsere naechtliche Zugfahrt.

Varanasis Ghats from the Ganga river
Kurze Erklaerung zum indischen Zugsystem. Eigentlich gibt es vier verschiedene reservierungspflichtige Klassen in den Nachtzuegen. Sleeper, die billigste Variante, besteht aus jeweils 3 gegenueberliegenden Baenken, die zusammen mit jeweils zwei weiteren im Gang eine Art offenes Abteil bilden. Tagsueber sitzten die Leute auf der untersten Bank, die mittlere ist hochgeklappt und die oberste, je nachdem wie voll der Zug ist, bleibt tagsueber leer, da sie direkt unter der Decke ist und man sich sich nur liegend darauf aufhalten kann. Abends wird dann die mittlere Liege heruntergeklappt, jeder geht zu seiner reservierten Liege und man kann dann schlafen gehen. Die Liegen sind ungefaehr so breit wie ein schmales Einzelbett und absolut ausreichend um darauf beruhigt schlafen zu koennen.Tagsueber steigen meist auch noch etliche Kurzstreckenfahrer hinzu, die sich auf die nicht reservierten Baenke setzen.
Nach der Sleeper-Klasse kommen die abgeschlossenen Abteile mit Klimaanlage, 3AC und 2AC. Erstere besteht aus der gleichen Bettenaufteilung wie die Sleeper, allerdings kann man hier die 6er-Liegen mit Vorhaengen vom Gang abtrennen. Und 2AC besteht nur noch aus jeweils 2 gegenueberliegenden Baenken. Ausserdem gibt es noch die allgemeine 2. Klasse, mit einfachen Sitzbaenken, die meist hoffnungslos ueberfuellt sind und wo an Schlaf nicht mal zu denken ist. Bislang haben wir immer die Sleeper Klasse gebucht und waren auch im Allgemeinen zufrieden, was indische Zuege betrifft. Zwar nicht immer die saubersten, so doch aber immer puenktlich. Plus, Minus eine oder zwei Stunden, aber hey, nach 3 Monaten in Indien nenne ich das nicht mehr unpuenktlich.

So nach dieser kurzen Zusammenfassung zurueck zu unserer Story.  Wir hatten also schon im Voraus unseren Zug nach Darjeeling gebucht, der an einer Station 18 km von Varanasi entfernt, um 21 Uhr abfahren sollte. Ziel war eigentlich New Japalguri (NJP), von wo aus man noch mit einem Jeep nach Darjeeling weiterfaehrt, was noch einmal 3 Stunden dauert. Unser erstes Abenteuer bestand sicherlich aus unserer Tuk Tuk Fahrt zum Bahnhof. Glaubt mir, eine Stunde in einem Tuk Tuk auf der indischen Version einer Schnellstrasse muss man nicht umbedingt erlebt haben...
Am Bahnhof angekommen, konnten wir auf der Anzeigetafel unseren Zug nicht finden. Nach etlichen Versuchen fanden wir schliesslich heraus, dass er 10 Stunden Verspaetung hat. Was fuer uns hiess; im Bahnhof auf dem Boden in Begleitung von Mueckenschwaermen zu uebernachten; mit dem Zug mitten in der Nacht in NJP anzukommen und dann nicht zu wissen, wie wir nach Darjeeling um diese Uhrzeit kommen. Nein Danke. Gluecklicherweise traffen wir zwei Maedels, die auf einen frueheren Zug nach NJP warteten, der eigentlich fuer 18 Uhr vorgesehen war, aber auch drei Stunden Verspaetung hatte. Da erschien es uns doch nur logisch, stattdessen diesen Zug zu nehmen und einfach unsere Tickets umzutauschen. Die Bahnmitarbeiter waren aber leider gegenteiliger Meinung. Wir wurden von einem Buero zum naechsten geschickt. In einem waren sich aber alle einig, wir sollten warten, da der andere Zug voll waere. Mittlerweile waren wir auch nicht mehr allein, sondern haben Unterstuetzung von einem kanadischen Paerchen erhalten, die in der gleichen Lage waren.
Ganz zum Schluss, waehrend der Zug schon in die Station einfuhr, erhielten wir endlich die Erlaubnis in den anderen Zug einzusteigen, allerdings auf eigene Verantwortung und ohne Sitzplatz.

Red Sadduh, Varanasi
Wir rannten also zum xten Mal an diesem Abend ueber die Bahnsteige und sprangen, wie wir es schon so oft in Indien gesehen haben auf den fahrenden Zug (gar nicht so einfach mit einem Rucksack). Wir muessen allerdings wirklich doof ausgesehen haben, da der Zug in Wirklichkeit grad in die Station einfuhr und nach 10m zum Stillstand kam. Das Springen haetten wir uns also sparen koennen. Unsere kanadischen Freunde, auch Isabelle und Sebastien genannt, versuchten ihr Glueck in einer der absolut ueberfuellten Sleeperklasse. Wir wollten ganz schlau sein, und vor allem unsere Nacht nicht auf dem Boden mit den Maeusen verbringen, und versuchten ein Plaetzchen in den oberen klimatisierten Klassen zu ergattern. Hier steigen Leute ohne Reservierung normalerweise nicht ein und es geht wesentlich ruhiger zu. Die klimatisierten Klassen werden ausserdem von der Sleeperklasse in der Nacht durch einen eisernen Vorhang getrennt und abgeschlossen. Ich weiss, klingt furchtbar, die Reichen auf der einen, die Armen auf der anderen Seite, aber niemand in Indien scheint sich daran zu stoeren. Wir stiegen ein, suchten nach dem Kontrolleur, der immer Liste fuehrt, wo eine Liege trotz Reservierung frei geblieben ist. Leider hatten wir kein Glueck, er wies uns mit dem Kommentar "No place" an, uns in die Sleeperklasse zu begeben. Auf unserem Weg hatten wir aber mehrere Sleeper durchquert und wussten, wie die Situation dort aussah. Voellig ueberfuellt. Selbst auf dem Gang zwischen den Toiletten und den Abteilen stapelten sich die Leute, froh wenigsten sitzen zu koennen. Und glaubt mir, da will niemand sitzen. Ich werd mich den Rest meines Lebens nicht mehr ueber die Toiletten der deutschen Bahn beschweren...
Wir wollten also auf keinen Fall dorthin zurueck und zirkulierten weiter in den klimatisierten Klassen in der Hoffnung doch noch etwas zu finden. Mittlerweile war der Weg in die Sleeperklasse sowieso abgesperrt. Damien traff zum Glueck einen Kanadier, der mit seiner Schwester unterwegs war und bereit war seine Liege mit ihr zu teilen und uns die andere zu ueberlassen. Bequem war diese Loesung nicht gerade, aber Mann waren wir gluecklich. Wir schliefen nach all der Anstrengung auch sofort ein, aber als ich gegen 1Uhr morgens aufs Klo musste, traf ich dort auf Corey, den Kanadier, der noch kein Auge zubekommen hatte, da die Liege fuer ihn und seine Schwester zusammen einfach zu klein war. Nicht jeder ist halt so kurzgeraten, wie Damien und ich. Natuerlich konnten wir den Armen nicht da stehen lassen und gaben ihm seinen Schlafplatz zurueck.

Varanasi on the morning
Wir zogen uns zur Beratung in den Gang zurueck und freundeten uns gerade mit der Idee an, die Nacht hier auf dem Boden zu verbringen, trotz Uringestank und den gelegentlich vorbeirennenden Maeusen. Mittlerweile hatte aber auch der Kontrolleur mitgekriegt, dass wir uns hier immer noch herumtreiben und kam, um uns diesmal hoechstpersoenlich in die Sleeperklasse zu verfrachten. Der Eiserne Vorhang wurde gelueftet, der Weg freigemacht und wir unserem Schicksal ueberlassen. Es war als betraeten wir eine ander Welt. Und keine bessere, mal so nebenbei erwaehnt. Wir durchquerten das Abteil in der Hoffnung auf einer Bank ein freies Plaetzchen zu ergattern. Sich hinzulegen war mittlerweile zu einer utopischen Idee geworden. Schliesslich erbarmten sich mehrere Reisendemit uns, rueckten ein wenig enger zusammen und wir konnten uns endlich hinsetzen. Den Rest der Nacht verbrachten wir damit, die Maeuse auf dem Boden zu zaehlen und dankbar zu sein, dass wir da nicht sitzen mussten. Und auch die schlimmste Nacht geht irgendwann zu Ende und so auch diese. Morgens um 5Uhr wies uns ein vorbeikommender Kontrolleur (nein, nicht der Selbe von vorher) sogar eine freigeworde Liege zu, so dass wir sogar noch ein Wenig schlafen konnten.

Am naechsten Morgen kamen wir gegen 12Uhr in NJP an und trafen dort wieder auf Isabelle und Sebastien, die die Nacht auch irgendwie ueberlebt hatten und teilten uns einen Jeep nach Darjeeling, wo wir irgendwann am Nachmittag dann endlich ankamen. Sogar noch 2 Stunden frueher als geplant.
Nach all dem fragt man sich natuerlich: Und wenn sie gewartet haetten? Die Antwort auf diese Frage erhielten wir am naechsten Tag, als wir auf zwei Bagpacker stiessen, die geduldiger gewesen waren als wir und tatsaechlich auf den naechsten Zug gewartet hatten. Statt der angekuendigten 10, hatte der Zug in Wirklichkeit 19 Stunden Verspaetung und verliess Varanasi erst gegen 16Uhr, als wir schon in Darjeeling auf unsere erste Tasse Tee warteten...

Mehr zu Darjeeling und Sikkim, wo wir uns gerade befinden in unserer naechsten Nachricht, aber wir koennen schon jetzt verraten, dass dieser Teil Indiens leicht zu einem unserer Lieblingsplaetze werden koennte.

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Our final countdown in India has begun. 9 days left. And even if we are, from a geographical point of view, still in India, Darjeeling feels already like another country. But wait, we're not there yet. On our blog we just left Khajuraho to go to Varanasi.

I know the question everybody is asking : Have they actually seen the burning of a dead body ? The answer is yes. After a boat trip on the Ganges river at dawn, we even assisted at the cremation of three corps. And all that before breakfast... what was actually a real blessing because Ewa wasn't feeling that good. Beside that Varanasi wasn't at all what we expected. Quieter and less chaotic than what we have been told. And the ambiance on the Ghats at dusk was really special. We don't want to use the word holy but there was definitely something in the air.

We almost regretted to leave Varanasi already after one day and one night but apparently it's best to leave it when you still like it. And anyway, Varanasi wasn't supposed to be our biggest adventure on our way to Darjeeling. No, that proved to be our train journey that same night.

Our train was meant to leave at 9pm from a station 18km away from Varanasi and reach New Jaipalguri (NJP) the next morning. From there, it's another 3 and a half hours to Darjeeling in a shared Jeep.
The first challenge was surely our tuktuk ride from Varanasi to the station. One hour, by night, on an indian style highway, believe us, you don't want to experience that. Once arrived at the station, we couldn't find our train on the main board. After several attempts we found out that it was running ten hours late. Meaning: we had to spend the night at the station only accompanied with mosquitos and reach our destination NJP in the middle of the night not knowing how to get to Darjeeling at this point.
"No ! There have to be be another way !" so we told ourselves.
Fortunately, we spoke to two girls who were waiting for an earlier train to NJP scheduled for 6PM and only 3h late. "Oh, that's OK then, we just have to get on that train !" Seemed simple enough. But it wasn't. We were send all over the train station, from one office to another, and nobody seemed to know what we should do in order to change our tickets. At least, we weren't alone anymore. We met a canadian couple, Isabelle and Sebastien, who were in the very same situation.
In the last minute, the other train was already entering the station, someone gave us the permission to get on that train but on our own risk, with no seat reservation. We didn't care, ran back to the platform, saw the train moving and jumped on it which wasn't that easy with our bag packs. And we must have looked rather stupid when the train, actually still entering the station and not leaving, stopped after ten meters...

To understand the rest of that story, here juste some short explanations about the different classes in an overnight train.
The less expensive is the sleeper class. Here, berths are arranged in group of six berths (upper, middle and lower) plus two more across the aisle. The lower berths convert to seats for daytime use and extra passengers, usually for short distances, are allowed on those coaches. The berths are large enough for one person to allow a good night sleep. Sleeper class is followed by the 3AC class with the same configuration as the sleeper but with air con and a curtain to separate the berths from the aisle. Next, in the 2AC class, berths are arranged 2 by 2, offering more space.
Until now, sleeper class was our usual choice. It's comfortable enough, everybody gets the berth he has booked and the lights go out at 10PM. Until now...

To continue our story: so we finally got on the train. Our canadian friends decided to try their luck in one of the already overcrowded sleeper class coaches. And it weren't just the berths which were overcrowded, but people sitting everywhere even on the floor between the coaches, in front of the toilets. And believe us, you don't want to sit there... So we tried to be extra smart and look for a seat in one of the AC classes.

Usually, people with no reservation are not allowed in those classes and as a result, it's a lot quieter. Also the AC coaches are separated from the Sleeper by a metallic curtain so people can't go through. It sounds horrible to separate the rich from the poor like this but in India nobody actually seems to mind. So do you after a while...
So here we were in 3AC, looking for the train manager who is supposed to know if any seats are available. Obviously, we were unlucky and he told us directly "Go to sleeper class ! No space here !" But knowing how bad the situation was over there we really didn't want to get back. So we continued to look for a solution. In the meantime, Damien met Corey, another canadian, traveling with his sister Jenna. They were ready to give us one of their berths so we could squeeze together and maybe sleep a little bit. It wasn't the most comfortable solution but we were glad to have found one.
At 1AM, Ewa was going to the toilet and found Corey, standing in the hallway because he and his sister couldn't get any sleep. It really wouldn't have been fair to punish them for their friendliness, so we got up and gave Corey his berth back.

Planning our next step, we were standing in the hallway and started to think that spending the night in front of the toilet wouldn't be that bad in spite of the smell and the mice. Then, the train stopped and some guards with heavy guns came and asked what we were doing here and if we had a confirmed seat. We tried to explain the situation, they nodded and closed the door. Ouf ! But just a few minutes later, the train manager came and this time, he brought us personally to the sleeper class.

So the iron curtain was lifted and shut down behind us and we were on our own. It was like another world there. We went through the coaches to find a place to sit. Lying down had already become as far an idea as utopia. Finally, some local travelers had pity with us and squeezed together a little bit more so that we could sit down. We spent the rest of the night counting the mice on the floor and being thankful not to have to sit there.

But even the worst night comes eventually to an end and so did that one when another train manager found a free berth for the two of us. It was only 5am by then and we could even manage to get a little bit of sleep. We arrived at NJP around noon and we've never been so glad to get off a train. We met Isabelle and Sebastien again who also managed to survive the night and we shared a Jeep to Darjeeling. At 4Pm we finally reached our destination, even two hours before the original train.

One may asked : what if they had waited for their train at the station ? Well, we got the answer the next day when we saw people who had chosen to be more patient than we were. The train was not 10 but 19 hours late and they left Varanasi when we were waiting for our first cup of tea in Darjeeling.

More of Darjeeling and Sikkim in our next message, but we can already tell you that this part of India could easily become one of our favorite places in the country.



1 commentaire:

  1. ...apres avoir bien rigole' des vos adventures, je declaire officielement que malheuresement pour tout ce qu'il y a a' voir, l'Inde n est pas du tout pour moi! Donc merci pour les photos! J'imagine que ca vaut la peine mais pour moi vous avez vraiment du courageeeee!!!!! Chapeau les amis!
    ...et gros bisous, bien sur!
    Elisa

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